tour du monde

Notre première étape sera Bouddi ! Nous chaussons nos souliers de randonnée pour nous balader le long de la Bouddi Coastal Walk. Sentier très agréable alternant entre plages et forêts, le tout, parsemé de magnifiques rochers aux couleurs orangées parcourus par de jolies lignes blanches circulaires. Nous pourrions presque nous croire dans le Grand Canyon aux Etats Unis

Ca y est, nous sommes les heureux locataires d’un van ! Nous avons enfilé les habits des backpackers luxueux ! (Moana, nous avons franchi le cap ! Nous sommes passés à la location !) Malgré la forte attirance pour une déco hippie, au grand regret de Chapichette, nous optons pour le confort (pas trop envie de galérer) bien qu’il n’atteigne pas le confort des camping-car non plus ! Nous avons tout de même une petite customisation susceptible de choquer certains !

L’arrivée se fait sur les chapeaux de roues ! Nous débarquons dans la fraicheur hivernale, chose que nous n’avions pas prévue ! Il est dur de passer de 5 mois de soleil et d’une chaleur parfois harassante à 10°C sur le tarmac. Rhume inévitablement attrapé par Chapichette ! Mais le choc n’est pas que climatique, nous venons de retrouver la civilisation. A Sydney, fini la musique à fond la caisse des bémos, les personnes qui t’accostent pour te proposer leurs services. La ville semble bien calme comparé à l’ambiance effervescente à laquelle nous étions habitués en Asie.

Avant de prendre l’avion, à partir de Flores, nous partageons un taxi avec un couple d’Australiens à la retraite. Nous prendrons le même vol pour nous rendre à Bali. Une fois à Bali, ayant sympathisé avec eux, ils nous proposent de venir chez eux pour attendre notre prochain vol pour Sydney le soir même. C’est une aubaine car nous nous rendons compte à la dernière minute qu’il faut un visa pour aller en Australie !

Sur les conseils d’Agnes, nous ne nous arrêtons pas à Maumere mais finissons à Wodong, au sunset cottage, à côté du cottage plus connu, le Lena. Les bungalows sont disposés au bord de l’eau, sur une plage sauvage. Il n’y a rien à des kilomètres à la ronde.

Cela fait 10 jours maintenant que nous sommes à Labuhan Bajo et il est temps de reprendre la route, même si ce n’est pas l’envie qui nous manque de refaire une session de plongée avec les raies Manta. Mais soyons raisonnables, nous avons bien assez fait exploser le budget ! Nous décidons d’utiliser notre dernière semaine en Indonésie pour traverser Flores et trecker jusqu’au sommet du Kélimutu. Ensuite, il nous faudra prendre un avion à Maumere pour revenir sur Bali afin de redécoller pour Sydney !

Après la plongée, nous décidons de nous offrir un peu de bon temps sur une mini île privée, dont tout le monde nous a dit du bien ! Un repos bien mérité après cette formation intense!

Nous partons donc avec nos amis  Kerstin et Martin à la recherche d’un bateau qui puisse nous y conduire et après quelques négociations, un indonésien accepte de nous emmener pour 500 000 Roupia et d nous attendre jusqu’au soir avant de nous ramener. Le top !

Nous arrivons à Flores, qui nous a été décrite comme étant une île de rêve, idéale pour le snorkeling, ses poissons et coraux époustouflants. En posant les pieds à Labuhan Bajo, l’une des villes principales de l’île, nous nous mettons en quête d’un bungalow sur sable fin au bord de l’eau.

Lors de notre croisière, nous ferons la connaissance des dragons de Komodo, l’emblème de Flores, sur les îles Komodo et Rinca situées dans le parc naturel. Ils ressemblent aux mêmes varans rencontrés à Bangkok mais ceux-là sont mortels. La salive de ces reptiles est tellement chargée de bactéries qu’à la moindre morsure, c’est la mort assurée (ou l’amputation si la plaie est traitée immédiatement). Ils sont capables de détecter l’odeur du sang à 5km à la ronde.

La prise des billets s’est effectuée en deux temps trois mouvements ! A peine le temps de dire ouf qu’une fois arrivés à Mataran (Lombok) en fin de soirée, nous avons déjà les billets en poche pour un départ quelques heures plus tard le lendemain. Les départs s’effectuent deux fois par semaine (un le mercredi et un le samedi avec la compagnie Wanua Cruise Komodo Adventure, que nous avons choisie), il faut donc en général planifier son départ pour ne pas perdre trop de temps… Mais la chance nous a souri et a placé les bonnes personnes au bon moment sur notre chemin!

Arrivés à Bali, les odeurs d’encens nous submergent. Nous longeons les maisons qui ont toutes une petite offrande de fleurs dans un petit panier avec encens devant leur porte. Les Balinais sont hindouistes. C’est la seule île de l’archipel à avoir cette croyance. Les autres sont musulmanes (sauf Flores qui est chrétienne).

Voilà déjà 10 jours que nous sommes à Koh Tao. Les oreilles de Chachou n’ont pas résisté aux 8 jours intensifs de snorkeling et il nous fait une otite. Du coup, notre plan, qui était de nous lancer dans la plongée bouteille en passant les niveaux 1 et 2 durant la semaine qui venait, tombe à l’eau. Alors, la Chapiteam change de programme. Nous passons une demi-journée sur le net à scruter les destinations et décidons de retourner à Bangkok pour prendre un vol pour Bali. Cela laissera aux oreilles de Seb le temps de se soigner et arrivés là-bas, nous partirons directement pour Flores afin d’y passer nos niveaux de plongée.

Aujourd’hui difficile de se remettre à l’eau après les requins d’hier. Après discussion avec d’autres personnes, il apparait que ce n’est pas très habituel qu’un requin de récif nous fonce dessus et soit aussi curieux. Nous décidons de partir en randonnée à travers l'île.

Le premier matin, réveil et direction l’eau sans détour, pour faire encore d’innombrables découvertes et nous n’allons pas être déçus! Nous en avons déjà eu un aperçu la veille mais ce matin l’eau est plate, une mer d’huile (plutôt un océan), nous allons nous régaler…

Après avoir testé les 2 seuls restaurants accessibles à moins de 45 minutes de marche (celui de notre guest house et de celle d’à côté), nous décidons de rejoindre la civilisation pour acheter de quoi nous nourrir pour les prochains jours car les tarifs sont absolument hors de prix. Ils en profitent étant donné que nous sommes excentrés de la ville.

Arrivés à Bangkok, c’est le retour à la maison après trois mois ! Retour à la nourriture riche, variée, trop bonne et aux chambres rudimentaires, petites et pas chères, adieu la clim ! Mais la première nuit se passe bien, il a l’air de faire un peu moins chaud ici !

Nous partons du Cambodge le 25 mai en bus en direction de la Thaïlande. Nous avons trouvé un bon tarif à partir de Siem Reap, 9$ par personne pour ce long trajet. Un minibus vient nous chercher à la guesthouse à 8h et nous amène à la « gare routière », qui est en fait un arrêt de bus en centre-ville. En discutant avec nos voisins, nous nous rendons compte que nous n’avons pas tous la même destination. En fait, le trajet s’effectue en 2 temps. Un premier bus nous amène à la frontière et un deuxième (il y en a plusieurs selon les destinations), côté thaïlandais nous récupère pour nous amener à Bangkok.

Cela fait une semaine que nous sommes dans cette ville très agréable,  traversée par des canaux bordés de végétation. Le centre, avec la Pub Street est rempli d’excellents restaurants aux prix plus élevés qu’habituellement en Asie mais tout de même intéressants. Lassés de manger asiatique depuis près de 4 mois, nous nous accordons un bon gros dérapage en allant manger trois fois des pizzas dans le même restaurant (Le Tigre de Papier) ! Les pizzas y sont comme en Italie et nous nous régalons !

Un mois et demi sur sa selle, 4 000km parcourus, beaucoup d’adrénaline, de surprises, quelques frayeurs, beaucoup de poussière et de temps passé chez le mécano ! Notre route à moto s’arrête à Siem Reap. En effet, il semble difficile de continuer en Thaïlande à cause de la réglementation et en plus, la fatigue de voyager en 2 roues avec tout notre barda sur ces routes en état plus que limite a eu raison de nous. Et oui, après une dernière photo de famille, la moto a été vendue à deux Allemands qui font la route dans l’autre sens ! Mobichou retourne au Vietnam.