Mont Popa
Nous avons décidé de faire un détour par le mont Popa avant de rentrer à Yagon.
Il y a beaucoup de monde mais la plupart des personnes que nous croisons sont birmanes.Les touristes ici sont bien moins nombreux qu'à Bagan. Des temples situés de chaque côté des escaliers environ toutes les 50 marches. Il est courant de faire des offrandes (argent, fleurs, nourriture) au nat de son choix. Nous faisons une pause pour observer les femmes qui vendent les fleurs à l'entrée des temples. Elles sont vraient déterminées et suivent de très près "leurs potentiels clients" sur plusieurs mètres en leur mettant le panier de fleurs devant le nez. Nous trouvons leur technique un peu agressive mais cela à l'air de fonctionner!
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La particularité de ce mont est qu'il est peuplé de singes. Ils sont chez eux et ne sont absolument pas craintifs! Nous avonsmême testé une approche!
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Anecdote 1 : Nous avons voulu éviter de prendre le taxi (30$ l’aller-retour, peut-être un peu moins en cherchant des personnes pour partager le taxi)) et aborder les routes chaotiques à bord d’un « pick up transport en commun »! Et là, quelle aventure en terme de négociation ! Nous savions qu’un pick up partait à 7h du matin et était direct jusqu’au mont Popa. Arrivés à la gare routière, on nous dit qu’il n’y a pas de départ à 7h, que le prochain, qui n’est pas direct, part à 8h et qu’il vaut mieux prendre un taxi car la route est longue. Sentant un peu l’arnaque, Virginie s’approche d’un pick up rempli de femmes et leur demande si elles vont au mont Popa. Elles répondent par l’affirmative (ne parlent pas l’anglais mais ont compris ma question) mais il faut que nous attendions le chauffeur qui prend son déjeuner dans un bouiboui attenant. Plusieurs chauffeurs de taxi viennent nous voir en disant que ce pick up ne va pas au Mont Popa, qu’il vaut mieux faire appel à leurs services. Le chauffeur du pick up arrive et refuse littéralement de nous prendre, prétextant qu’il ne va pas au mont Popa. Il n’est apparemment pas possible que les étrangers prennent certains transports, les règles sont définies en faveur des taxis, mais cela n’est pas dit ouvertement… Nous irons donc en pick up non direct ! Coût de l’opération à l’aller : 4000K/pers.
Anecdote 2 : Au retour, le prix des pick up s’est envolé passant de 4 000K à l’aller à 40 000K pour le retour ou alors les chauffeurs prétextent qu’ils sont complets. Nous décidons de tenter le stop ! Et nous ne sommes pas déçus ! Un camion nous prend dès le premier lever de pouce mais il ne va pas à Bagan. Il nous dépose au croisement de nos routes. Pas même le temps de dire ouf, qu’une voiture passe devant nous et s’arrête. C’est un couple de jeunes birmans qui rentre sur Bagan ! Nous n'avons jamais vu une voiture autant customisée en ... Hello Kitty! Du volant au rétroviseur en passant par le compteur et les housses de sièges, rien n'est oublié! Ils sont vraiment gentils et s’arrêtent même sur la route pour nous faire goûter du vin de palme (toddy). C’est très sucré et Virginie trouve que ça ressemble un peu à la bernache (ou au bourru pour ceux qui connaissent). Ils font également de l’alcool et des bonbons à base de la sève de ce palmier. Nos covoitureurs sont tellement généreux qu’ils nous offrent un sachet de ces bonbons, un paquet de chips de bananes séchées, une pâte qu’ils apparentent à du toffee et un petit flacon de poudre médicinale issue d’une mixture végétale. La fille est gérante d’une fabrique de ce produit. Nous rentrons donc ravis de cette expérience !