Sucre et ses cours d'espagnol! (Le 28/09/2015)
En Bolivie, il y a des chiens partout, sans propriétaires. Nous nous croirions un peu au Vietnam ! A Sucre, il y a même une meute de 20 chiens qui tournent en ville, générant la cacophonie dans les rues sur le trottoir et sur la route !
Nous avons perdu 1 200m d’altitude en arrivant à Sucre (2 800m). Nous respirons un peu mieux et dormons plus paisiblement à cette altitude. Cette ville est vraiment riche par rapport aux autres villes que nous avons visitées dans le pays. Nous remarquons de belles maisons aux jolies façades entièrement peintes ! Une première !
Quelques voitures neuves circulent dans les rues ! Cependant, les premiers « hostels » dans lesquels nous nous arrêtons sont très vétustes et n’inspirent pas confiance. Sommes-nous dans le bon quartier ? Notre guide date d’il y a 7 ans et les auberges conseillées ont pris un sacré coup de vieux. Après 4 ou 5 tentatives, nous finissons par en trouver une correcte. Il y a une cuisine et nous allons en profiter pour faire une pause « salade de tomates » que notre corps réclame. Ce sont ces petites choses simples de la vie qui parfois nous manquent terriblement ! Nous parvenons même à trouver du fromage de chèvre et de vache sur le marché de même que du bon pain! Les Boliviens sont comme nous, ils mangent du pain et ils nous en mettent même parfois au restaurant !
En nous arrêtant sur la place centrale de la ville, nous remarquons un enfant de maximum 10 ans qui cire les chaussures d’un vieil homme pour quelques bolivianos. Pas facile…
Plus loin, c’est un couple qui échange des baisers fougueux sur un banc. Ce n’est pas la première fois que nous observons une marque si intense d’affection en Bolivie…
Cette semaine, nous nous retrouvons sur les bancs d’écoliers !
Non non, la photo n'a pas été prise après l'absorption d'un rail de coke mais seulement après un cours d'espagnol
Nous avons trouvé une école qui propose des cours particuliers d’espagnol pour 40 bolivianos de l’heure (5-6€) et nous décidons de prendre 2h par jour chacun. Du coup, notre programme à Sucre est assez léger. Le matin, nous faisons un peu de guitare, révisons nos leçons, passons le début d’après-midi en classe, puis, à la sortie de l’école, nous nous rendons au marché pour déguster notre succulente salade de fruits surmontée d’une énorme montagne de chantilly ! Nous en sommes à 1 ou 2 par jour !
Salade de fruits (format moyen)!
Nous avons également pris l’habitude de consacrer 1h dans la journée à lire le journal local. Nous avions commencé à Potosi et cela nous fait bien travailler l’espagnol ! Les articles sont très divertissants et nous prenons plaisir à découvrir que la meute de chiens errants est problématique pour la ville, que la population bolivienne est particulièrement sujette à l’épilepsie, que des hommes ont été drogués en prenant un verre dans un bar et se sont réveillés au petit matin en n’ayant plus leur voiture, qu’un chirurgien a dû effectuer une intervention peu conventionnelle en retirant un talon de chaussure de la joue d’une prostituée que la propriétaire est venue récupérer par la suite… Nous passons également en revue la partie dédiée aux astres et nous rendons compte que la famille y est très présente. Ex : Ne vous fâchez pas avec les membres de votre famille, ou écoutez ce que vous dit votre famille, ou encore, ne négligez pas vos relations familiales…
Nos cours particuliers nous permettent d’en apprendre encore un plus sur le pays. Les Boliviens se marient très tôt (avant 20 ans) et divorcent de plus en plus. Cela nous paraît étrange pour un pays catholique et très conservateur… Des rues entières sont dédiées aux cabinets d’avocats….
Nous apprenons également que la Bolivie est le producteur n°1 mondial de cocaïne. Le gouvernement serait le premier à en profiter. Ici, la prise de cocaïne ne serait pas rare et à priori, elle pose pas mal de problèmes dans la population. Il y a un nombre assez élevé de mendiants dans les rues.
Les témoignages et notre première expérience dans le pays avec la nourriture n’étaient pas au plus haut mais à Sucre, cela semble s’améliorer.
L’accueil à notre Guest House est vraiment moyen. Cela contraste avec la gentillesse des personnes que nous rencontrons dans la rue !
Monastère st Felipe