Siem Reap, Angkor Wat (17/05/2015)
Cela fait une semaine que nous sommes dans cette ville très agréable, traversée par des canaux bordés de végétation. Le centre, avec la Pub Street est rempli d’excellents restaurants aux prix plus élevés qu’habituellement en Asie mais tout de même intéressants. Lassés de manger asiatique depuis près de 4 mois, nous nous accordons un bon gros dérapage en allant manger trois fois des pizzas dans le même restaurant (Le Tigre de Papier) ! Les pizzas y sont comme en Italie et nous nous régalons !
Elles sont vendues à 7$ et la pression est à 0,5$ ce qui fait qu’après une bonne journée de visite des temples sous 40°C nous courons nous réfugier ici ! Des spécialités Khmer sont proposées dans le quartier et nous nous délectons avec le curry Khmer et l’Amok (en photo: poisson cuit dans du jus de noix de coco dans une feuille de bananier).
Nous profitons de notre GH qui est confortable, chaleureuse et dont les gérants sont très sympathiques. La chambre est toute en bois et nous avons opté pour la climatisation. Nous avons même le luxe d’avoir un petit réfrigérateur que nous nous hâtons de remplir de bières et de bouteilles d’eau. Un plaisir d’avoir libre accès à des boissons fraiches ! Nous n’avons pas trouvé de GH avec piscine à prix abordable (comme indiqué dans notre guide) mais nous ne sommes pas si mal lotis et pouvons profiter de la piscine des GH environnantes sous réserve de consommer une boisson ! Alors nous ne nous faisons pas prier lorsque vient l’heure de « l’Happy Hour » ! La chaleur est tellement suffocante qu’un petit bain est de rigueur !
Le premier soir, nous apprenons un jeu de dés avec nos voisins. Nous profiterons de notre semaine pour customiser notre guitare aux couleurs des différents pays traversés !
Mais nous nous égarons ! Nous ne sommes pas là que pour boire ou manger ! Nous sommes venus jouer aux Indiana Jones ou à Tomb Raider en nous aventurant dans les temples d’Angkor ! Nous nous armons du passe 3 jours (40$ par personne, qui peut être utilisé sur 7 jours consécutifs, le tarif est de 20$ pour 1 journée et 60$ pour 7 jours consécutifs), le site étant tellement grand et entamons notre visite par le temple d’Angkor Wat, le plus grand du site, ce dernier s'étendant sur des km, puis par Bantey Kdei, et Tah Prohm. Ici, il faut prendre une route goudronnée pour aller d’un temple à l’autre (mais pas seulement, il est possible de les emprunter pour se rendre dans des villages alentours) et les distances sont assez conséquentes. Nous avons fait la visite en moto les 2 premiers jours (juste avant de la vendre) !
Angkor Wat
Tah Prohm
Le site fut la capitale de l’empire Khmer du 9e au 15e siècle après J.C. Nous constatons rapidement que le temps est passé par ici, les murs ont souffert. Une activité de remise en état est en cours. Nous nous imaginons l’époque où les Khmer régnaient sur l’Asie et vivaient dans cette cité hors du temps… Les temples étaient indous à la base et sont passés bouddhistes quand le pays a changé d’orientation.
Le 2e jour, nous mettons nos réveils à 4h pour admirer le lever de soleil sur le temple Angkor Wat. Même à cette heure matinale, la chaleur est torride. Nous sommes les premiers sur places et installons notre matériel pour tourner un timelapse. Une heure plus tard, les lieux sont bondés… des Chinois en particulier… Voici le résultat!
Ici les Chinois sont partout. Ce sont les touristes les plus répandus en Asie avec les Coréens et les Vietnamiens nous dit-on. Ils n’ont pas trop l’air d’avoir la côte auprès des locaux. Nous retrouvons un couple d’anglais croisé dans la journée lors d’un de nos repas pizza et recroisons également notre ami Gabriel de Kratie sur le site à vélo.
Visiter les temples sous 40°C, c’est la mort ! Nous sommes proches de la suffocation et sommes perpétuellement à la recherche de jus de canne à sucre pour nous désaltérer mais bien souvent, lorsque nous en trouvons un, nous sommes tellement assoiffés que nous n’avons même pas le temps de l’apprécier avant de constater que le verre est déjà vide… Le fait nous de être levés tôt nous permet de profiter trnaquilllement des sites sans l'afflu de touriste qui n'arrive qu'un peu plus tard dans la matinée! Du coup nous en reprofitons pour visiter Tah Prohm! Premiers sur le site, la différence est impressionnante par rapport à la veille! Ce temple est l'un des plus visités et il est beaucoupmoins agréable de le visiter bondé! Nous profitons d'avoir encore la moto pour inspecter les environs un peu plus éloignés. Nous allons jusqu'au temple Preah Khan en suivant une route qui traverse de petits villages. La balade est très agréable!
Le 3e jour, après 2 jours de pause, nous décidons de continuer la visite à vélo histoire de rôtir dans notre jus ! Nous visitons Bayon et Angkor Thom.
Pour ceux qui iraient visiter les temples en tuktuk, rappelez-vous qu’à la fin de la journée, si le guide vous mène au mont Phnom Bakheng, et que vous êtes cernés par les Chinois qui débarquent par bus entiers, la queue sera très longue et le point de vue pour le coucher de soleil assez décevant, de même que la vue panoramique obstruée en grande partie par la végétation. L’accès est limité à un nombre de personnes sur le temple. Il faut attendre que les gens redescendent (en espérant qu’ils n’aient pas tous prévu de rester pour le coucher de soleil) avant de pouvoir monter prendre leur place. Nous vous conseillons de prévoir un autre programme à cette heure-ci et de vous y rendre plus tôt dans la journée. C'est ce que nous avons fini par faire le 3e jour après 2 tentatives ratées...
Autour des temples, vous trouverez des singes ! Et Chapichette les aime beaucoup, au point de les prendre sur ses genoux comme un petit chat. Elle est un peu fofolle !
En tout cas, les Cambodgiens ne sont vraiment pas collants comme leurs voisins, ils ont vraiment différents. Bien sûr, ils vont nous brancher à longueur de journée pour proposer un tour en TukTuk ou un jus de fruit mais ce que qui fait la différence, c’est qu’après un refus, ils n’insistent pas. Ils sont très respectueux. Il est possible d’engager la conversation avec eux après un refus, chose qui n’était pas vraiment concevable au Vietnam par exemple (pas de bénéfice à faire alors pas de temps à perdre…). Ils s’adressent également à nous en nous apostrophant par « Sir » ou « Lady ». Ils sont réellement polis et nous nous efforçons de leur rendre la pareille même si au bout du 100e refus, l’agacement et la fatigue peuvent prendre le dessus. Nous nous mettons à leur place et constatons combien la concurrence est rude, on n’a rien sans rien.