Les dragons de Komodo (Le 13/06/2015)

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Lors de notre croisière, nous ferons la connaissance des dragons de Komodo, l’emblème de Flores, sur les îles Komodo et Rinca situées dans le parc naturel. Ils ressemblent aux mêmes varans rencontrés à Bangkok mais ceux-là sont mortels. La salive de ces reptiles est tellement chargée de bactéries qu’à la moindre morsure, c’est la mort assurée (ou l’amputation si la plaie est traitée immédiatement). Ils sont capables de détecter l’odeur du sang à 5km à la ronde.

 

 

Nous étions accompagnés de rangers lorsque nous avons fait la randonnée pour aller à leur rencontre.

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Ils vivent dans leur milieu naturel sans la moindre intervention de l’homme pour que leur équilibre ne soit pas modifié. Nous avons trouvé l’un d’entre eux allongé, en plein bain de soleil. Le voyant particulièrement excité, il sortait sa langue fourchue, comme s’il salivait devant un festin (c’est-à-dire nous !). L’un des rangers nous a demandé s’il y avait des femmes menstruées, nous expliquant que cela devait être la raison de ce comportement. En effet, il y en avait. Pas très rassurant !

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Cependant, il est difficile d’imaginer ces gros patachons se mettre à la poursuite d’une proie. Pourtant, ils sont capables de courir à 17km/h, mais sur de courtes distances. S’ils nous poursuivent, il faut courir en zigzagant pour les semer, ils ne savent courir que dans une direction. Ils n’ont pas besoin de combattre avec leur proie, seule une morsure suffit. Une fois mordue, ils relâchent leur victime et n’ont plus qu’à attendre quelques heures que le poison fasse effet. Ils ne se fatiguent pas à poursuivre leur proie, elle ne pourra pas leur échapper, la mort est certaine, ce n’est qu’une histoire de patience.

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Les rangers sont uniquement là pour les repousser avec un bâton-fourche si l’envie d’un casse-croûte humain leur prenait. Mais cela n’arrive que très rarement nous dit-on. Un Suisse y est quand même passé il y a quelques années…

Image5 27Lorsque l’un d’eux se met à bailler, l’envergure de sa gueule laisse imaginer la taille des proies qu’ils peuvent engloutir (buffles, biches, …)

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