Trecks d’acclimatation: Wilcacocha et Pastoruri (Le 21/07/2015)
Nous effectuons notre première vraie sortie 6 jours après notre arrivée au Pérou ! L’acclimatation a été longue et nous dormons toujours le jour et zonons la nuit. Mais à présent, c’est terminé. Nous avons récupéré toutes les informations nécessaires et nous commençons à trecker demain. Nous avons prévu une petite randonnée à 3 700 mètres (nous partons de 3 300m) pour nous acclimater, la montée du glacier Pastoruri à 5 000 mètres le lendemain, puis nous nous accorderons un jour de pose avant de passer 2 jours à la laguna 69 et enfin, nous finirons avec 4 jours de treck en autonomie sur le sentier de Santa Cruz. C’est le réveil de la Chapiteam ! Let’s go !
Wilcacocha
Aujourd’hui, nous montons difficilement un chemin qui nous amène à 3 700 mètres avec une vue sur la cordillère blanche et sur le deuxième plus haut pic du Pérou. En chemin, nous rencontrons grand nombre de Péruviens qui vivent dans des hameaux. Ils nous indiquent le chemin à suivre au fur et à mesure et nous en profitons pour travailler notre espagnol. Certains sont fiers de nous montrer leurs trophées de chasse accrochés en haut de leur porte !
Il est intéressant de les voir travailler les céréales (blé, avoine, trigon) avec les chevaux ou avec la fourche.
Au sommet, c’est un petit lac qui nous attend ainsi que des chiens de bergers qui suivent des moutons à grosse laine.
La vue sur Huaraz est magnifique en contrebas.
Nous y rencontrons 3 français qui baroudent en Amérique du sud pour quelques mois. Nous passerons la journée ensemble et finirons l’après-midi au marché où nous y achèterons des feuilles de coca, histoire de nous mettre dans le bain et un bon jus d’orange pour nous récompenser des efforts de la journée.
Feuilles de coca à mâcher pour lutter contre le mal d'altitude
Glacier Pastoruri
Nous partons en excursion organisée pour découvrir un glacier à 5 000 mètres ainsi que les fleurs les plus hautes du monde. Il ne semble pas plus cher de partir avec une agence (30 soles/pers + 10 soles pour l'entrée dans le parc national) que par ses propres moyens, c’est donc un départ en autocar avec le guide ! Dans le bus, il explique pas mal de choses en débitant à toute vitesse en espagnol. Nous comprenons qu’il va falloir mâcher des feuilles de coca et manger des barres de chocolat pour contrer le mal d’altitude. Le reste nous échappe…
Paysages sur la route
Notre premier arrêt se fait à une source d’eau froide qui bouillonne. Un gaz s’en échappe mais nous n’en comprenons pas plus... A côté, se trouve une marre très profonde (environ 10 mètres) où l'eau est tellement claire qu'il est possible d'apercevoir le fond.
Source d'eau qui bouillonne
Mare dont on peut apercevoir le fond à plus de 10 mètres de profondeur
Au deuxième stop, nous découvrons les fameuses fleurs. Elles peuvent avoir jusqu’à 100 ans et meurent après leur première floraison. A 30 ans, elles sont à l’état de buisson, puis une tige sort pour se développer très en hauteur !
Le dernier stop nous réclame une marche de 30 minutes pour rejoindre le glacier. Quand même 30 minutes, on ne s’attendait pas à un aussi long treck aujourd’hui !!! Mais il s’avère que cette demi-heure est épuisante ! Les hauteurs sont vraiment hostiles pour nous. Heureusement, la coca et l’eau nous aident à atteindre le glacier qui est assez impressionnant. Avec le réchauffement climatique, il recule d’année en d’année et nous voyons des blocs de glace s’en détacher pour sombrer dans le lac qui s’est formé à ses pieds.
Le lendemain, nous voulons louer du matériel pour partir en autonomie une nuit à la Laguna 69 et nous tester avant de faire le treck de Santa Cruz de 4 jours dans la cordillère blanche mais la vendeuse nous informe qu’ils prévoient de la pluie. Nous changeons donc nos plans et partons pour Caraz à 2-3 heures d’ici.