Yurimaguas : vers la fôret amazonienne (Le 03/08/2015)
Aujourd’hui Chapichette nous fournit un bel épisode en tombant dans les pommes en plein centre-ville. Alors qu’elle est déjà un peu fatiguée par la chaleur harassante de la région (plus nous montons dans le pays et plus la chaleur augmente), elle se cogne le pied dans une barre en fer sur le trottoir en voulant boire en marchant. Bien mal s’en faut, une partie de son ongle du pouce s’est arrachée et du sang se met à couler. Comme vous le savez peut-être, la vue du sang cause quelques problèmes à Chapichette, elle ne tarde pas à devenir blanche et nous tombe dans les pommes en pleine rue.
Et voici Chachou qui squatte un petit magasin d’habits pour allonger Chapichette en lui gardant les pieds en l’air pour irriguer la Cabeza, avec les 2 vendeuses bien surprises !
Dès notre arrivée à Yuri, nous sommes embarqués par un Tuktuk qui nous amène à une agence pour des tours dans la jungle Amazonienne alors que nous lui avons demandé de nous déposer à la Plaza de Armas, mais il en a décidé autrement. Il veut nous présenter Nathan, son ami, qui est gringo également. Nous descendons devant l’agence mais n’y rentrons pas et nous dirigeons vers notre destination initiale, qui heureusement n’est pas très loin. Quelques 500 mètres plus loin, alors que nous sortons d’une auberge dont le prix nous paraît toujours un peu cher, un gringo québécois nous aborde et nous propose de nous amener à une auberge qui a des chambres au prix que nous cherchons. En route, nous découvrons que ce type s’appelle … Nathan ! Il a dû traverser la ville pour nous retrouver ! En tout cas, il nous amène dans un super hôtel qui à priori fait des réductions aux clients qu’il amène.
Il nous propose un tour qui a l’air très bien mais le prix nous paraît un peu cher et nous hésitons. Finalement, nous décidons d’aller à Lagunas (départ des trecks dans la jungle, accessible uniquement par bateau) par nos propres moyens et de voir directement les guides disponibles sur place.
Après 3 semaines passées au Pérou, nous faisons un point culinaire. C’est la première fois que Chachou ne finit pas ses assiettes à 4 reprises. Ici, les assiettes sont trop grosses et le goût douteux et gras ne lui a pas permis de finir. A bien y regarder, les Péruviens sont tous un peu grassouillets, la mal bouffe est omniprésente. Ils mangent poulet grillé-frites sur poulet grillé-frites. Nous finissons par les appeler les rois du poulet ! Heureusement, nous avons trouvé notre plat favori pour relever le niveau culinaire : le Ceviché, qui est un plat composé de morceaux de poisson cru marinés dans une préparation citronnée (C'est de la bomba!).
Mais généralement, les plats sont constitués de mélanges de féculents (riz avec pâtes et patates) arrosés de poulet ce qui rend le plat très lourd (mas pesado). Pour une cuisine dite réputée, nous sommes un peu déçus.
Le Pérou semble être un pays propre, les rues sont sans déchets et il est assez facile de trouver des poubelles. Cependant, quand nous voyons le comportement des habitants nous nous demandons comment cela est possible étant donné qu’ils jettent tous leurs plastiques et déchets par les fenêtres du bus et par-dessus bord en bateau.