En auto suffisance à Koh Tao (Le 30/05/2015)
Après avoir testé les 2 seuls restaurants accessibles à moins de 45 minutes de marche (celui de notre guest house et de celle d’à côté), nous décidons de rejoindre la civilisation pour acheter de quoi nous nourrir pour les prochains jours car les tarifs sont absolument hors de prix. Ils en profitent étant donné que nous sommes excentrés de la ville.
Après 1h30 de marche, et surtout de montées, nous arrivons enfin à « Chambok » et nous trouvons même un petit supermarché. Avant de faire le plein, nous nous baladons dans le hameau et allons voir la baie. Nous nous rendons compte à quel point notre guest house est un petit coin de tranquillité et à quel point la nature y est époustouflante. Ici, c’est très joli mais dénaturé par l’homme.
Nous voulons profiter du cadre de l’île pour passer un niveau de plongée et nous renseignons dans un centre français, trouvé sur notre chemin, le French Kiss Diver. Ils nous proposent de passer l’open water avec l’organisme SSI pour 8 000 baths (230 euros). Ils ont l’air vraiment cools et sérieux et nous pensons le passer avec eux. Au programme : une fin de journée de cours sur vidéo + étudier 2 chapitres à la maison, 2e jour, une demi-journée de cours (revue des chapitres vus la veille)+ une plongée en milieu protégé (où nous avons pieds) et les 2 chapitres suivants à potasser à la maison, 3e jour, une demi-journée de cours et 2 plongées, 4e jour matin, deux plongées sur des sites plus éloignés.
Sur le chemin du retour, nous faisons le plein de victuailles et reprenons la dure route. Par chance, un pick up s’arrête et 2 Thaï nous proposent de monter. Quelle aubaine !! Le retour se fait plus en douceur et nous rentrons avec nos tomates sous le bras.
Nous sommes à présents autosuffisants quelque part sur l’île avec le P3RS pour faire chauffer eau et nourriture dans le bungalow, face à la mer remplie de coraux et de poissons multicolores.
Nous avons fait des courses, mais impossible de trouver de l’alcool à 90% ici. La pharmacie ne propose que du 70% et le magasin de bricolage nous propose de l’huile pour lampe. N’ayant d’autre choix, nous testons l’huile mais sans autre résultat qu’un feu de joie. C’est raté pour faire les crêpes de Chapichette aujourd’hui. Le lendemain, nous partons à la recherche d’alcool à 90% et Chapichette arrive à nous procurer un petit flacon dans une clinique vétérinaire. Les seuls à bien vouloir nous en délivrer à la sauvette. C’est parti pour la crêpe partie !
Nous finirons rapidement le flacon et déciderons pour la suite d’utiliser l’alcool à 70. Beaucoup moins efficace, mais qui nous permettra au moins de faire cuire omelette et pâtes.